Image courtesy of Serge Bertasius / FreeDigitalPhotos.net

Dans les lambeaux d’un rêve

Certaines grasses matinées, trop rares, ont du bon. Celle de ce matin m’a offert les mots qui me sont venus ce soir et que je viens partager après ce long été de silence… C’est un tout autre article que je vous avais commencé cet après-midi, mais c’est celui-ci qui veut être publié ce soir, alors je l’écoute et le suis. Bonne nuit, puisse-t-elle nous amener de doux rêves !

 

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Toi que l’on n’homme pas

Dans les lambeaux d’un rêve
J’entends encore ta voix,
Un murmure, une trêve,
Comme je n’en connais pas.

Dans les lambeaux d’un rêve
Je sens encore ton cou
Une odeur, une sève,
A en devenir fou.

Dans les lambeaux d’un rêve
Je vois encore tes yeux,
Comme la mer sur la grève
Me noyer dans ce bleu.

Dans les lambeaux d’un rêve
Je goûte encore ta peau,
Quand dans ta tenue d’Eve
Tu m’invites au repos.

Dans les lambeaux d’un rêve
Je sens encore tes bras
Qui m’enserrent, me soulèvent,
Et m’entrainent avec toi.

Dans les lambeaux d’un rêve…
Donc dans un autre état !
Et je pleure et j’en crève :
Je ne te connais pas.

Une Plume – 13 Septembre 2014

15 réflexions sur “Dans les lambeaux d’un rêve”

    1. Bonjour Philou,
      There is someone… somewhere 😉
      Une Plume a promis de te répondre mais elle profite actuellement de ses vacances de printemps en minerve cervicale et en mode plutôt déconnecté. Quant à moi, puisque je ne saurais répondre à sa place, je me contente de te saluer, bien amicalement.

      1. Déconnectée depuis le 2 avril, j’avais quand même vu passer les commentaires !

        La minerve d’ailleurs c’est franchement pas pratique pour s’installer devant l’écran…

        J’ai trouvé un partage de connexion téléphonique et un ordinateur portable, c’est bien la technologie moderne ! Ce sont les minutes pour se connecter qui furent les plus difficiles à dénicher !

        De belles journées, écoutes et lectures à vous !

        1. Désolé pour la minerve et toutes les contraintes qui vont avec. J’espère que ce n’est pas grave et que tu vas vite récupérer et retrouver tous tes moyens.
          Ceci dit, les ennuis physiques peuvent aussi, parfois, nous permettre de faire le point sur nos états du moment et de lâcher prise sur certains stress négatifs qui sont toujours porteurs de conséquences physiologiques désagréables. Bonne récupération à toi. 😉

  1. Je reviens ici car, depuis quelques temps je réécoute les albums de Jean-Louis Aubert et en réécoutant « H » ( album de 1993 et certainement un de ses meilleurs à mon sens ) je suis retombé sur une de ses chansons que j’avais totalement oubliée et qui s’intitule justement : « Toi que l’on n’Homme pas ». Chanson dont les paroles suggèreraient le Seigneur et la religion chrétienne.
    Comme ton poème porte ce titre, je me demandais si c’était un pur hasard, un clin d’œil à Jean-Louis Aubert ou un emprunt non sourcé…. ?
    Voilà. J’aimerais en être éclairé si c’est possible.

    1. Salut,
      J’ai beaucoup écouté « H » en 1993, j’ai même vu Jean-Louis Aubert en concert à la salle des fêtes de Sens dans ces années-là. Donc oui, c’est un clin d’œil, que peu de monde était susceptible de repérer !
      Un de mes anciens poèmes, non encore publié dans ces pages, contient lui aussi un clin d’œil très clair à « H », à voir dans quelques mois !
      A bientôt.

      1. Ah ! Je m’en doutais bien que je faisais partie du « peu de monde » !! Ce qui est quand même mieux que de faire partie du « monde de peu »….. 🙂
        Merci à toi et à très bientôt.

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